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Open Letter to the President of French Polynesia

TO: Monsieur Gaston Flosse
President de la Polynesie Francaise
Papeete, Tahiti
President Gaston Flosse

Monsieur le President,

Imagine a tax-free paradise in the South Seas with palm trees and white sandy beaches, a paradise benefiting from large financial donations from the European Union, its citizens benefiting from the right to live and work in all countries of the European Union, its economy profiting from the common market of the European Union and the Euro as a currency.

"Herr Nageoire" would be President of this imaginary paradise.
BUT :

  • Only GERMANS are allowed to live and reside in the paradise;
  • Only GERMANS are allowed to work in the paradise;
  • Non GERMANS need a VISA after 3 months;
  • Non GERMANS are forced to pay US$ 1324,73 Caution de Rapatriement upon arrival.


Ia Orana !

  • French Polynesian citizens are French citizens.
  • French Polynesian citizens have French-European passports.
  • French Polynesian citizens have the right to live and reside in all countries of the EU.
  • French Polynesian citizens have the right to work in all countries of the EU.
  • French Polynesia profits from large contributions of the European Union. (F.E.D.)
  • French Polynesia's economy benefits from the common market of the EU.
  • French Polynesia's economy profits from the Euro as a currency.
  • French Polynesian citizens are exempt from paying income tax.
  • French Polynesian residents pay only half price of regular airfare.
  • French Polynesia denies EU citizens the "Permit de Sejour".
  • French Polynesia exclusively grants FRENCH citizens the "Permit de sejour".
  • French Polynesia denies EU citizens the "Permit de Travail".
  • French Polynesia exclusively grants FRENCH citizens the "Permit de Travail".
  • French Polynesia demands from every EU citizen US $1324,73 Caution de Rapatriement.
  • French Polynesia exclusively exempts FRENCH citizens from paying the above Caution


No group of people inside the European Union has the monopoly on such exclusive and hypocritical privileges. French Polynesia discriminates against EU citizens and applies protectionist laws against them.

Monsieur le President, on the 26th of January 1999, we have taken your Immigration Authority D.R.C.L. to court. The Chef Gendarme M. Cotiche and the D.R.C.L. were unable to respond to our registered letter from the 19th of November 1998.
Will you, Monsieur le President, show courage instead and answer for them?

The Internet Site: http://www.move.to/tahiti provides an open, international forum for discussion. Everybody's personal opinion is welcome. Including yours. Uncensored and "im Klartext" as we say.

Sincerely,

Erika and Achim Ginsberg-Klemmt

 

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Erika und Achim Ginsberg-Klemmt
Bantschowstraße 2, 22391 Hamburg, Germany
44-519 Kaneohe Bay Dr, Kaneohe Hi 96744, Hawaii, United States of America
E-mail : FletcherChristian@pangaea.to

Honolulu, May 17th, 1999

President de la Polynésie Française
Monsieur Gaston Flosse
B.P. 2551
Papeete, Tahiti

Re : Your letter of February 15th, 1999

Monsieur le President,

Thank you very much for your response to our letter from the 2nd of February 1999, in which you suggested that we contact the French Haut-Commissariat in Tahiti. Perhaps you ignored the attachments accompanying our first letter we sent you on February 2, 1999, in which we had already corresponded with the Haut-Commissariat on the 19th November, 1999. I hope you had a chance to personally read our dossier or visit our internet website, rather than delegating this task to one of your public relations officials.

I was surprised to find enclosed with your brief note to us an attachment from 1997 calling attention to the 4th Part of the Rome Treaty. Interestingly enough, Monsieur Aribaud insisted in his correspondence via his secretary on the 8. Feb 1999 : "...les Territoires d'Outre Mer ne font pas partie du Territoire européen de la République française. Aussi le Traité de Rôme et le Traité de Maastricht ainsi que le principe de libre circulation qui en découle ne sont pas applicables."

Your concern for the ramifications of the Treaty of Rome are unjustified if the above statement is true, but we shall allow the European Commission in Brussels to make the final decision in our official Complaint No 99/4232, SG(99) A/1883/2. The General Secretary has recently considered our complaint in the light of the relevant provisions of Community law.

As I already mentioned in my enclosed letter to Monsieur Aribaud, I find the EU-Commission's policy kind to give your government two months time to explain yourself during the administrative stage of the infringement procedure under Article 169 of the EC Treaty, before the Commission considers legal proceedings.

Having heard your speeches both on television and radio, I am under the impression that you would be interested in the content of the correspondence and the newspaper article that you can find enclosed.

Sincerely,

Achim Klemmt, 

- Letter to Monsieur le Haut-Commissaire Jean Aribaud, 14. 5. 99
- Letter from the EU-Commission in Brussels, 21.4.99
- Editorial "Tahiti-Pacifique" including Erika's response, March 99

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Erika et Achim Ginsberg-Klemmt
SY PANGAEA

 

Sénateur de la Polynésie Française                                         Honolulu,le 24 Août, 1999
Monsieur Gaston Flosse

Haut-Commissaire de la République
Monsieur Jean Aribaud

BP 255, BP 115
Papeete, Tahiti

Messieurs,

Nos félicitations pour votre victoire dans les élections européennes en Polynésie Française.

Vous savez que nous avons demandé le Tribunal Administratif à Papeete de vérifier la légalité de la réglementation actuelle du haut-commissariat concernant la caution de rapatriement, les visas et les cartes de séjour pour les citoyens de la deuxième classe européenne. Juge M. Alfred Poupet a rejeté cette demande. Nos félicitations pour votre deuxième victoire.

Le Tribunal Administratif a vérifié à la place le fait que nous avons pénétré sur le "Territoire d’Outre Mer au sein de la République Française", sans avoir conformé au décret colonial du 27 avril 1939. Une telle provocation intolérable doit être punit d'après l’article 21 du même décret colonial avec une amande de 100 FF à 500 FF et un emprisonnement de deux a six mois.

Nous avons l’intention de capituler devant votre Gendarmerie Nationale sur le Pont d’Europe à Strasbourg, comme nous avons déjà expliqués le 7 Août 1999 au Président de la République, Monsieur Jacques Chirac.

Veuillez , s’il vous plaît, nous informer bien avant la date de ce rendez-vous, pour que nous puissions faire les prévisions de voyage nécessaires. L’invitation pour notre séance devant le Tribunal Administratif de Papeete le 11 Mai 1999 est arrivée chez nous après cette "séance" a eu lieu...

Les spécialistes judiciaires de la Commission Européenne à Bruxelles n’ont pas pu comprendre le jugement du 25 Mai 1999. Dans sa lettre du 16 Juillet 1999, la Commission nous a rappelé de l’article 232, concernant l’établissement sur le Territoire au sein de la République Française. Il nous semble que vous êtes obligées de respecter nos accords internationaux, si votre "Etablissement Français d'Outre Mer" désire l'accueil de l'Union Européenne:

Article 232 A7 1 and A7 2 of

Council decision 97/803/EEC of 24 november 1997
(Official Journal of the European Communities No L 329 of 29.11.1997)

"Article 232
En ce qui concerne le régime applicable en matière d'établissement et de prestation de services, conformément à l'article 132 paragraphe 5 du traité et sous réserve des paragraphes 2 et 3:

- chaque Etat membre traite sur une base non discriminatoire les ressortissant, sociétés et entreprises des PTOM, qui ne relèvent pas de lui,

- les autorités compétentes des PTOM traitent sur une base non discriminatoire les ressortissants, sociétés et entreprises des Etats membres.

Soit vous ignorez les accords internationaux, soit l’Ecole Nationale d’Administration n’a pas réussit de vous apprendre la langue de Molière et de Balzac, Monsieur Aribaud. Le Conseil d’Etat a basé son jugement du 20 Décembre 1995, VEDEL-JANNOT c/ ETAT FRANCAIS sur la validité du Traité Européen de Rome en Polynésie Française. Au contraire de votre argumentation du 9 Février 1999, le Traité de Rome s’applique en Polynésie Française, exclusivement pour les ressortissants Farani. Quel chance pour vous que le décret colonial du 27 Avril 1939 reste toujours valable pour tous citoyens inférieures de la deuxième classe européenne. Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment ce fait correspond avec un traitement sur une base non discriminatoire ?

Nous avons maintenant le plaisir de vous demander une petite "Carte de Séjour" pour notre fille Antonia Tahia Ginsberg-Klemmt, née le 18 Août 1999, 2,7kg. Comme nous avons l’intention d’accepter des cadeaux seul de nos amis, nous sommes obligés d’insister sur le paiement de notre facture médicale pour le traitement dans les hôpitaux à Atuona/Hiva Oa et à Taiohae/Nuku Hiva. Nous étions très contents avec la compétence, le service et les examens prénatals. Veuillez, s’il vous plaît, envoyer la facture à notre adresse à Hambourg.

Monsieur Flosse, nous supportons en tous points votre initiative pour la création d’une nouvelle citoyenneté polynésienne. Les Polynésiens méritent une identité à part de leur nationalité Française. Nous sommes convaincus que le Directeur du mensuel Tahiti-Pacifique, un compatriote allemand, aussi que le propriétaire d’atoll privé Tetiaroa, "Le Parrain" anglo-saxon Marlon Brando, serons parmi les premiers appliquants pour la nouvelle carte d’identité polynésienne.

Nous ne serons pas mécontents si la Polynésie Française avec ses citoyens, décide dans un référendum de prendre le retrait de leur citoyenneté Européenne et leur association avec l’Union.

Par ailleurs, nous sommes curieux s’il ne faudrait qu’une nationalité Farani afin d’obtenir cette nouvelle citoyenneté polynésienne et si les nouveaux citoyens polynésiens garderont leur citoyenneté européenne.

Enfin bref, nous attendons depuis 7 mois votre décision concernant notre demande de séjour du 27 Janvier 1999.

Sachant que vous appréciez l’accueil de l’Union Européenne, nous vous invitons, si ce n’est déjà fait, à régulariser votre situation, dans les délais les plus brefs.

Une absence de réponse de votre part à cette lettre, sera considérée comme un accord pour notre résidence permanente en Polynésie Française dans votre commune à Pirae, Monsieur Flosse.

Nous vous prions d’agréer, Messieurs, l’expression de nos sentiments les plus profondes.

 

Erika et Achim Ginsberg-Klemmt

Visitez le site : http://www.move.to/tahiti

Cc: Monsieur Oskar Temaru, Faaa/Tahiti
Cc: Monsieur J.J. Queyranne, Ministre des "Etablissements Français"
Cc: Commission Européenne, Bruxelles

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POLYNESIE 13/01/2000

 Politique/Justice

- Jugement dans l’affaire Air Océania : Gaston FLOSSE condamné.
 (La Dépêche 08/01)

- Affaire Océania : huit mois de prison avec sursis pour Gaston FLOSSE, 
relaxe pour Edouard FRITCH. (Les Nouvelles 08/01)

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