Bulletin EU 5-1998, Competition (22/29)


1.2.74. Commission decision on development aid for the construction of two cruise ships for French Polynesia.

References:
Seventh Council Directive 90/684/EEC on aid to shipbuilding (OJ L 380, 31.12.1990; Bull. 12-1990, point 1.3.64), as last amended by Council Directive 94/73/EC: OJ L 351, 31.12.1994; Bull. 12-1994, point 1.2.64
Council Regulation (EC) No 3094/95 on aid to shipbuilding (OJ L 332, 30.12.1995; Bull. 12-1995, point 1.3.58), as last amended by Council Regulation (EC) No 2600/97: OJ L 351, 23.12.1997
Agreement respecting normal competitive conditions in the commercial shipbuilding and repair industry: Bull. 12-1995, point 1.3.70

Adopted on 20 May. The Commission has decided to initiate proceedings under Article 93(2) of the EC Treaty in respect of development aid amounting to FRF 977.6 million (ECU 147.5 million), or 41.6 % of the contract's value, for the construction of two cruise ships for French Polynesia, the cost of which is estimated at FRF 1 175 million (ECU 177.3 million) each. The ships were to be built in the `Chantiers de l'Atlantique' on behalf of Renaissance Financial, a Paris-based subsidiary of US company Renaissance Cruise Inc. The Commission has serious doubts as to whether the conditions set out in Article 4 of the directive and in the OECD agreement as regards the granting of development aid have been met, in particular since the direct recipient is a Paris-based company and the contribution to the objective of furthering the development of French Polynesia is indirect and uncertain.


(c) ECSC-EC-EAEC, Brussels - Luxembourg 1998
Done in Brussels by the European Commission on 31/07/1998 at 11:43


-15 septembre 1999 - "Canardages"

Oh et le beau paquebot qui Flosse sur l'eau

Un luxueux vaisseau de croisière, baladant 650 passagers à Tahiti et dans les îles, financé en partie par l'Etat français à coups de subventions et de dégrèvements fiscaux (loi Pons), battant pavillon libérien, voilà la belle histoire narrée par « Le Canard » la semaine dernière. Or quelques précisions apportées ces jours-ci par le mensuel « Tahiti Pacifique » (7/9) font craindre que cette merveille financière ne prenne l'eau de façon prématurée. En effet, la Commission européenne interdit toute aide à des pavillons de complaisance. Construit à Saint-Nazaire, « Renaissance-111 » - c'est le nom du paquebot - a pu être mis à l'eau parce que ses promoteurs - américains - se sont engagés à domicilier leur société en Polynésie française. Selon « Tahiti Pacifique », ce n'est pas le cas. A la date du 3 septembre, il n'existait en effet aucune société Renaissance Financial inscrite au registre de la chambre de commerce de Papeete.
Le « Renaissance-Ill » est donc arrivé le 29 août dans les eaux polynésiennes avec « Monrovia » - capitale du Liberia - inscrit sur sa coque comme port d'attache. Accessoirement, aucun citoyen français - pas même tahitien - ne figure parmi l'équipage de 360 personnes. Logiquement, l'Union européenne devrait donc mettre son nez là-dedans, au risque de peiner non seulement Gaston Flosse, le roitelet local apparenté au RPR, mais aussi son fils Réginald.
Ce dernier se dépense beaucoup pour vendre des excursions aux promoteurs du paquebot. On susurre à Tahiti que ses commissions valent leur pesant de perles noires.
C'est sans doute pure médisance. D'ailleurs, si on fait des misères à son paquebot adoré, Gaston Flosse a une riposte toute prête: demander le rattachement de Tahiti au Liberia.

 

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